Comment fonctionne la disposition d’un bien canadien à titre de non-résident?

Comment fonctionne la disposition d’un bien canadien à titre de non-résident ?

La législation fiscale canadienne autorise les non-résidents à acheter et à vendre des propriétés. Cependant, les non-résidents doivent être conscients de certaines considérations. Un particulier peut être considéré comme un non-résident au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu s’il s’est écoulé suffisamment de temps (au moins 183 jours de façon cumulative dans une année) entre la date où il a déménagé dans un autre pays et la date de vente de la propriété. Les considérations spéciales s’appliqueraient une fois qu’une personne a été considérée comme un non-résident. Cela peut être un processus long et complexe pouvant entraîner des pénalités importantes ; c’est pourquoi vous avez besoin de conseils appropriés.

Explication du fonctionnement de la disposition d’un bien canadien en tant que non-résident

En vertu de ses lois fiscales, le Canada a le droit d’imposer la vente d’un bien immobilier canadien. En tant que non-résidents, l’ARC (Agence du revenu du Canada) et Revenu Québec veulent s’assurer qu’ils ont suffisamment d’assurance d’eux pour couvrir ses obligations fiscales s’il ne se conforme pas aux obligations fiscales requises.

Le non-résident est tenu de verser 25% (37,875% au Québec) du gain en capital réalisé sur le bien vendu. Le gain en capital imposable réel (par opposition au gain en capital lui-même) correspond à la moitié du gain en capital réalisé. L’impôt final est donc imposé sur le gain en capital imposable, qui correspond à la moitié du gain en capital réalisé. Dans la plupart des cas, il est avantageux de produire des déclarations de revenus canadiennes à la fin de l’année d’imposition, car lorsque vous produisez une déclaration pour déclarer le gain total réalisé et le gain en capital imposable, les autorités fiscales vous rembourseront un montant important des taxes qu’ils ont retenues. Ce processus oblige les non-résidents à se conformer aux obligations fiscales du Canada.

Lorsqu’un investisseur non-résident vend son bien immobilier canadien, le processus suivant doit avoir lieu :

Lorsqu’un non-résident vend un bien canadien, il a l’obligation de présenter une demande de certificat d’attestation aux autorités fiscales du Canada et du Québec. Le comptable doit fournir au notaire un calcul détaillé indiquant le coût d’achat de base, le prix de revente et indiquer le montant de l’impôt sur le revenu à retenir et à payer aux autorités fiscales (ils sont nommés acomptes provisionnels soit de 25% pour le Canada et de 12,875 % pour le Québec). L’impôt est prélevé sur le montant total du gain en capital réalisé et non sur le gain en capital taxable.

La demande de certificat d’attestation doit être déposée dans les 10 jours suivant le transfert de propriété. Il faut ensuite entre 10 et 15 semaines aux autorités fiscales pour délivrer les certificats. Une fois reçu, le notaire versera au vendeur tout montant supplémentaire détenu en fiducie. Selon la loi, le notaire détiendra 37,875% du PRIX TOTAL DE VENTE jusqu’à ce qu’il reçoive les certificats de décharge, même si la vente de la propriété a généré une perte. Certaines notaires peuvent détenir un montant moindre.

Le règlement final de l’impôt sur la vente de propriétés est effectué lors du traitement de la déclaration de revenus du vendeur et l’avis de cotisation émis par les autorités fiscales. La déclaration de revenus des non-résidents devrait être produite pour l’année d’imposition au cours de laquelle la disposition a eu lieu. Une fois l’avis de cotisation émis, tout excédent de paiements est remboursé ou des notifications sont émises pour la libération de la garantie une fois que la dette constatée est satisfaite.

Pour les particuliers, la déclaration de revenus est due le 30 avril de l’année suivant celle au cours de laquelle la disposition a eu lieu. Pour les sociétés, la déclaration est due six mois après la fin de l’année d’imposition dans laquelle la disposition a eu lieu. Les déclarations de la fiducie sont dues 90 jours après la fin de l’année d’imposition de la fiducie au cours de laquelle la cession a eu lieu. Les déclarations qui sont produites en retard sont soumises à des intérêts et des pénalités applicables.

Le non-respect des exigences de l’ARC et de Revenu Québec lors de la disposition d’un bien à titre de non-résident peut entraîner le nouveau propriétaire du bien dans un fardeau fiscal. Il est donc important de faire appel aux services d’un cabinet d’experts-comptables pour vous guider tout au long de ce processus complexe afin d’éviter les pénalités et les complications.


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Cet article fournit uniquement des informations de nature générale et n’est actualisé qu’à la date de publication. Il n’est pas mis à jour et peut donc ne plus être actuel. Ce document ne doit pas être invoqué, car il ne prétend pas ni ne donne de conseils sur des questions juridiques ou fiscales. Toutes les situations fiscales sont de nature spécifique et différeront probablement des situations présentées dans l’article. Il est conseillé de rechercher et de consulter un fiscaliste si vous avez des questions juridiques ou fiscales spécifiques. Ce document est destiné à fournir des informations générales sur un ou plusieurs sujets particuliers. Cet article n’est pas exhaustif. En conséquence, les informations contenues dans ce document ne sont pas destinées à constituer ou à remplacer des conseils ou des services comptables, fiscaux, juridiques, d’investissement, de conseil ou autres. Avant de prendre une décision ou de prendre toute mesure susceptible d’affecter vos finances personnelles ou votre entreprise, vous devriez consulter un conseiller professionnel qualifié.

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