- août 1, 2020
- Envoyé par : pts123
- Catégorie: Finance et comptabilité

Qu’advient-il de votre REER après avoir quitté le Canada?
Prenons l’exemple d’une personne qui, par le passé, avait quelques placements non enregistrés, mais n’a pas encore ouvert de compte REER ou CELI. Cela est dû à l’incertitude entourant son séjour au Canada les dernières années de sa carrière.
Sa principale préoccupation à présent est de savoir ce qu’il adviendra de son REER et de son CELI dans le cas où il déménagerait du Canada dans quelques années, ce qui signifierait qu’il deviendrait un non-résident.
Quitter le Canada: qu’advient-il de votre REER?
Discutons en détail des changements qui se produisent dans votre REER lorsque vous quittez le Canada et devenez un non-résident. Semblable à ce que vous trouvez dans tous les autres aspects de la finance, la réponse est: directement, “ça dépend”.
Tout d’abord, cela dépend de votre nouvel emplacement. Plusieurs pays ont une relation fiscale bilatérale avec le Canada, comme les États-Unis. Étant donné que beaucoup de Canadiens déménagent aux États-Unis, nous utiliserons les États-Unis comme étude de cas dans notre discussion.
Les États-Unis comprennent bien la nature à imposition différée des REER (ou des FERR). Par conséquent, si vous déménagez aux États-Unis, le fait de laisser votre REER au Canada ne pose aucun problème.
Cependant, puisque vous ne gagnez plus de revenus du Canada en tant que résident fiscal, vous ne pourrez plus cotiser à un REER. Mais vous seriez autorisé à conserver vos fonds dans votre REER.
Si vous résidez aux États-Unis et gérez votre REER canadien, tous les revenus accumulés provenant de ce REER restent exonérés d’impôt au Canada et aux États-Unis.
Qu’en est-il des retraits de REER?
La partie fascinante se produit lorsque vous choisissez de retirer des fonds de votre REER. La règle générale est que, lorsque les non-résidents font un retrait d’un REER, le gouvernement canadien retient 25% de l’impôt à la source. Au Québec, veuillez ajouter 10% supplémentaires.
Néanmoins, la taxe de 25% est retenue pour un retrait ponctuel ou forfaitaire. Si vous effectuez activement des retraits mensuels réguliers, l’impôt retenu est réduit à 15%.
Vous devez également savoir que les retraits d’un REER contribuent également à votre revenu à l’échelle mondiale.
Ainsi, si vous résidez aux États-Unis, ces revenus doivent être déclarés à l’IRS lors de la production de votre déclaration de revenus américaine.
De plus, vous pouvez demander un crédit pour impôt étranger sur le montant retenu au Canada – aucune double imposition ne sera effectuée sur le retrait.
On sait que plusieurs États américains ont un taux d’imposition des particuliers nettement inférieur à celui du Canada.
Par conséquent, pour certains particuliers, l’effet net est bénéfique. Bien que cela varie d’un État américain à l’autre, si vous commencez à effectuer des retraits réguliers de votre REER canadien, il se peut que vous puissiez accéder à la capitale à un coût bien inférieur à celui que vous auriez eu si vous n’aviez pas quitté le Canada!
Règles relatives au CELI
Des règles plus simples sont associées aux comptes CELI. Tout d’abord, notez que vous êtes autorisé à retirer tous vos fonds de votre CELI avant de quitter le Canada, sans aucune conséquence fiscale.
Mais si vous voulez garder votre CELI intact? Selon l’ARC, vous pourrez conserver votre CELI si vous devenez un non-résident. De plus, vous serez exempté d’impôt au Canada sur les gains accumulés dans le compte; vous ne serez pas non plus imposé sur les retraits effectués dans un CELI.
Il convient de noter que même si vous n’êtes pas résident canadien, vous pourriez ne pas être imposé au Canada, mais vous pourriez l’être en fonction du nouveau pays dans lequel vous avez déménagé.
Par conséquent, il est spécifique à chaque pays. Par exemple, les revenus de CELI doivent être déclarés dans une déclaration de revenus américaine, car la convention fiscale entre les États-Unis et le Canada ne reconnaît pas actuellement le CELI en tant que compte exonéré d’impôt.
En ce qui concerne les contributions, notez qu’aucune contribution supplémentaire au CELI ne sera permise pour une année après que vous soyez devenu non-résident au Canada.
De plus, tous les retraits effectués pendant la période où vous étiez non-résident seront inclus dans vos cotisations à votre CELI l’année suivante. Néanmoins, vous devez rétablir votre statut de résident canadien avant de pouvoir faire d’autres contributions.
Alors, que se passe-t-il si on essaie de cotiser pendant la période de non-résidence au Canada?
Même chose dans le cas d’une cotisation excédentaire à un REER, cette erreur a une conséquence grave. Si cela vous arrive, vous devrez payer une taxe de 1% pour chaque mois pendant lequel la contribution reste dans le compte.
Avertissement :
Cet article fournit uniquement des informations de nature générale et n’est actualisé qu’à la date de publication. Il n’est pas mis à jour et peut donc ne plus être actuel.
Ce document ne doit pas être invoqué, car il ne prétend pas ni ne donne de conseils sur des questions juridiques ou fiscales. Toutes les situations fiscales sont de nature spécifique et différeront probablement des situations présentées dans l’article.
Il est conseillé de rechercher et de consulter un fiscaliste si vous avez des questions juridiques ou fiscales spécifiques. Ce document est destiné à fournir des informations générales sur un ou plusieurs sujets particuliers. Cet article n’est pas exhaustif.
En conséquence, les informations contenues dans ce document ne sont pas destinées à constituer ou à remplacer des conseils ou des services comptables, fiscaux, juridiques, d’investissement, de conseil ou autres.
Avant de prendre une décision ou de prendre toute mesure susceptible d’affecter vos finances personnelles ou votre entreprise, vous devriez consulter un conseiller professionnel qualifié.